1. |
Bergamasque du hibou
02:52
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Hou hou hou, d’où venez-vous ?
Blanc de neige ou blanc d’écume,
Le vent soufflant dans vos plumes,
D’est ou d’ouest, du sud, du nord,
Bravant l’ouragan qui mord
Ce bon hibou est un sage :
Applaudissons ce message.
Hou hou hou, d’où venez-vous ?
Je ne viens ni d’ouest ni d’est,
Je ne brave rien du tout.
Où je suis, ma foi, je reste :
Je suis hibou, je l'avoue
Et suis très bien dans mon trou
Hou hou hou, d’où venez-vous ?
Ce bon hibou est un sage :
Applaudissons ce message
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2. |
Bourrée du hérisson
03:16
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Je dors tout l'hiver
Caché sous la terre
Et quand je m'éveille
Je n'ai plus sommeil :
À moi les bons petits fruits
Que le soleil a mûris !
La vie en goguette,
C'est la vie en fête.
Écoutons le hérisson
Et chantons à l’unissson :
Pourquoi se casser la tête ?
S’embêter, c’est bien trop bête.
À moi les petits croquants
Qui cracottent sous la dent,
Les grillons bien croustillants,
Les colimaçons fondants :
Je suis gai, je suis en train
Et je chante mon refrain...
Allons pénardo
Armé jusqu'au dos
Chasser l’escargot
Rond comme un gigot
Et chantons en trottinant
Ce petit air entraînant...
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3. |
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On a souvent besoin
D'un petit toit sur soi.
En avoir un, c'est déjà bien
Et l’on se dit même à l’étroit :
Plaignons les pauvres créatures
Qui vont sans abri ni toiture.
Avoir un petit toit,
C’est le début du vivre en joie.
Bien à l’abri dans ma coquille,
Moi, l'escargot du bas du bois,
Je suis si gai que j’en frétille
Et je me dis : « Ah ! oui, ma foi,
Plaignons les pauvres créatures
Qui vont sans abri ni toiture.
Avoir un petit toit,
C’est le début du vivre en joie.
Chanson de l'escargot du bas du bois
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4. |
Complainte du crabe
02:55
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Il en pinçait pour l'écrevisse,
Le pauvre cra a a a be.
Il était faibe et sans malice,
Le pauvre dia a a be.
Cette écrevisse avait du vice,
Elle était dure et implaca a a a be.
Il endurait tant de sévices
Qu’il en était inconsola a a a be.
Mais plus il était éconduit
Par cette furie implaca a a a be,
Et plus il se sentait séduit
Par cette écrevisse intraita a a a be.
Amis, souvenez-vous de lui
Lorsque vous marchez sur le sa a a a be.
Si sous la pluie le soleil luit,
Pensez au crabe miséra a a a be.
Cette aventure lamenta a a a be
Est, hélas, souvent observa a a a be.
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5. |
Rondelette des ablettes
02:35
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Le vieux brochet dort.
Salut, les ablettes !
Quand il sera mort.
On fera la fête
Mais en attendant,
Soyons gais pourtant,
Oublions la frousse E
t dansons en douce.
À la barbe du brochet
L’allégresse et la prudence
Font bon ménage en effet
Et nous, louons cette danse
Et célébrons les ablettes
Valsant à la turlurette.
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6. |
Samba de l'éléphant
02:54
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L'éléphant, boum boum boum,
Quand il fait le ménage,
On croirait, boum boum boum,
Qu'il y a de l'orage.
La trompe en aspirateur,
Il fonce à toute vapeur ;
C'est comme un vélomoteur
Sans moteur.
L'éléphant, dare dare dare,
Quand il fait le ménage,
On croirait, gare gare gare,
Qu'il y a de l'orage.
Pour nettoyer les carreaux,
Il vous pompe un grand seau d'eau :
Vlan, ça y est, dans les rideaux,
Subito !
Tous les lits dans la baignoire,
Les fauteuils dans les armoires,
Les tapis dans les tiroirs...
No miroir !
Les voisins sont dans les bois,
Tous les chiens sont aux abois,
Dans le vide autour qu'on voit,
Il y a moi.
Et tout d'un coup ça s'arrête,
L'éléphant souffle en trompette,
Il me sort de sa musette
Des gaufrettes.
On aime après la tempête
À faire un peu la causette
En grignotant des gaufrettes
Même en miettes.
Amis de la propreté,
Craignez l’éléphandité.
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7. |
Sarabande du lapin
02:13
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Belote et rebelote !
Ah bien vrai, saprelotte,
Ce fut là leur destin,
Soupirait le lapin
Lorgnant une carotte :
Mon père et mon grand-père, ont fini en gib’lote.
Mon père et mon grand-père, ont fini en gib’lote.
Belote et rebelote !
Ah bien vrai, saprelotte,
Si c’est là mon destin,
Soupirait le lapin,
Mangeons cette carotte :
Sachons comme nos pères, vivre à la rigolote.
Sachons comme nos pères, vivre à la rigolote.
Belote et rebelote !
Sachons comme nos pères, vivre à la rigolote.
Mangeons comme nos pères, mangeons cette carotte.
Et Jeannot, s’étant régalé,
Eut tôt fait de détaler.
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8. |
Berceuse de la marmotte
03:09
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Donne-moi mon doudou blanc
Dit la marmotte en s’endormant,
Et, ti dom ti dom, sa maman
S’en vient tout en dodelinant
Lui porter son vieux doudou blanc,
Donne-moi mon doudou blanc
Mais la marmotte pour ce temps
Dort déjà si profondément
Que, ti dom ti dom, sa maman
Vient l’embrasser tout doucement
Et s’endort là en ronflotant,
La joue sur le vieux doudou blanc.
Il s’endort là tout doucement,
Rêvant sur le vieux doudou blanc
Donne-moi mon doudou blanc
Chers marmottons, soyez polis,
Laissez maman aller au lit.
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